Troisième volet avec l'Amicale Athlétisme du Roumois...

Tout d'abord, pouvez vous votre structure ?

L’Amicale Athlétisme du Roumois, situé en milieu agricole est un jeune club qui fonctionne uniquement à travers l’engagement de ses bénévoles.

Deux pôles majeurs d’entraînements se trouvent à Routot sur un stade d’athlétisme 4 couloirs et un gymnase et sur Boissey le Chatel en extérieur et en gymnase.

De plus, nous réalisons des séances de Marche Nordique en forêt de Brotonne.

Actuellement nous sommes 160 licenciés avec 45% de jeunes.

Comment votre club s’est il adapté et organisé face à cette situation inédite ? 

Pour la population des demi fondeurs hors stade, un challenge interne RoutotRoute a été lancé afin de motiver nos adhérents à continuer de courir malgré les exigences gouvernementales.

Pour les autres adhérents ayant accès à notre Facebook, des infos étaient ont été postées pour garder un lien.

En terme d’entraînement et de relations avec vos licenciés, qu’avez-vous pu mettre en place pour proposer une certaine continuité ?

Pour les adhérents étant plutôt versés demi-fond hors stade, nous avons fait perdurer le postage des séances hebdomadaires sur notre site Facebook.

Pour certains autres adhérents, les coaches ont su gérer leurs athlètes à distance.

L’activité Marche Nordique a été relancée courant semaine dernière.

Pour les plus jeunes, aucune activité n’a été suivie du fait de la non possibilité de déplacement lié aux directives gouvernementales.

Et pour les plus jeunes, comment continuer à les accompagner ?

Nous allons relancer les séances d’entraînement sur Routot début semaine prochaine en communiquant au préalable auprès les parents et ainsi identifier notre potentiel d’athlètes présents.

Quels vont être les impacts pour le club ?

Il sera :

·         financier notamment sur le km athlètes et peut-être au niveau du renouvellement des licences mais aussi au niveau de nos partenaires qui risquent de disparaître

·         financier aussi au niveau des moyens supplémentaires apportés sur l’ensemble de nos séances.

·         lié à notre notoriété car nous risquons ne pas organiser Les Foulées Roses du fait du contexte difficile et les pertes d’activité des partenaires de l’événement.

Enfin, comment envisagez-vous la reprise ?

Nous allons essayer de mettre en place des activités estivales comme chaque année dans les centres de loisirs de la Communauté de Communes et regarder pour mettre en place une communication pour se faire connaître.

Dès début septembre pour l’ensemble de nos licenciés en appréhendant les sollicitations de nos actuels licenciés car un mois de licence supplémentaire ne remplacera pas trois mois d’inaction.